Depuis la récente sortie médiatique du Secrétaire général à la présidence chargé des services spéciaux, de la lutte contre la drogue et du crime organise dans le cadre du combat contre les bouillons dit impropres à la consommation, rien ne va plus entre le Colonel Moussa Tiegboro Camara et le ministère en charge du Commerce.
Suite à la sortie médiatique de Marc Yombouno qui a contesté les chiffres sur le nombre de marques de bouillon et ceux déclarés propres à la consommation par les services de Colonel Tiegboro, l’officier se dit surpris.
«Je m’attendais à une félicitation de la part du ministère du Commerce qui m’aurait demandé d’organiser ensemble une réunion urgente pour purifier le marché. Mais on a été malheureusement surpris des déclarations défensives», a déclaré Colonel Moussa Tiegboro Camara ce mercredi 02 mai 2018.
Selon lui, à partir du moment où ces importateurs et commerçants de bouillons dits impropres ont contourné le ministère du commerce, leur répréhension relève de la compétence de son service.
«Tout ceux qui ont contourné le ministère pour se retrouver sur le marché, ce n’est plus le domaine du ministère du commerce car ce n’est pas sur le marché qu’eux (les agents du ministère du commerce NDLR) ils doivent faire l’échantillonnage, c’est au port, avant même que les produits ne soient sur le marché. Si ce n’est pas le certificat du ministère du commerce, ces produits ne devraient pas être sur le marché. Et dès lors que cette procédure est contournée, ça tombe de facto dans les attributions du crime organise. Si les gens lui (Marc Yombouno NDLR) ont fourni des données contraires, c’était à lui de m’appeler au lieu de continuer à faire des spectacles. Je pense qu’il faut qu’on se donne la main et cela est nécessaire pour sauver la population. Ça ne sert à rien d’aller en rangs dispersés et de faire un débat contradictoire», a laissé entendre Colonel Tiegboro qui dira que le partenariat signé entre son service et ce département reste valable.
Il promet de continuer cette lutte sans recule. Il dit accorder un moratoire d’une semaine à ces importateurs de bouillons à la demande du président de la chambre régionale du commerce de Conakry, pour fournir les documents leur autorisant d’exercer ce travail. Passé ce délai, une chasse sera organisée.
Mamadou Sagnane
Suite à la sortie médiatique de Marc Yombouno qui a contesté les chiffres sur le nombre de marques de bouillon et ceux déclarés propres à la consommation par les services de Colonel Tiegboro, l’officier se dit surpris.
«Je m’attendais à une félicitation de la part du ministère du Commerce qui m’aurait demandé d’organiser ensemble une réunion urgente pour purifier le marché. Mais on a été malheureusement surpris des déclarations défensives», a déclaré Colonel Moussa Tiegboro Camara ce mercredi 02 mai 2018.
Selon lui, à partir du moment où ces importateurs et commerçants de bouillons dits impropres ont contourné le ministère du commerce, leur répréhension relève de la compétence de son service.
«Tout ceux qui ont contourné le ministère pour se retrouver sur le marché, ce n’est plus le domaine du ministère du commerce car ce n’est pas sur le marché qu’eux (les agents du ministère du commerce NDLR) ils doivent faire l’échantillonnage, c’est au port, avant même que les produits ne soient sur le marché. Si ce n’est pas le certificat du ministère du commerce, ces produits ne devraient pas être sur le marché. Et dès lors que cette procédure est contournée, ça tombe de facto dans les attributions du crime organise. Si les gens lui (Marc Yombouno NDLR) ont fourni des données contraires, c’était à lui de m’appeler au lieu de continuer à faire des spectacles. Je pense qu’il faut qu’on se donne la main et cela est nécessaire pour sauver la population. Ça ne sert à rien d’aller en rangs dispersés et de faire un débat contradictoire», a laissé entendre Colonel Tiegboro qui dira que le partenariat signé entre son service et ce département reste valable.
Il promet de continuer cette lutte sans recule. Il dit accorder un moratoire d’une semaine à ces importateurs de bouillons à la demande du président de la chambre régionale du commerce de Conakry, pour fournir les documents leur autorisant d’exercer ce travail. Passé ce délai, une chasse sera organisée.
Mamadou Sagnane