Au terme des débats dans l’affaire ministère public contre Mamady Onivogui, coordinateur du mouvement »Elazologa » poursuivi pour participation à un mouvement insurrectionnel, association de malfaiteurs, menaces notamment de violences par le biais d’un système informatique, la parole est revenue au procureur de la république pour ses réquisitions.
Dans son intervention, le parquet a martelé que Mamady Onivogui se disant activiste de la société civile a bel et bien tenu des propos offensant qui sont de nature à troubler l’ordre public et qui portent atteintes à l’honneur du président de la république.
D’après lui Mamady Onivogui est un frustré, parce que ses deux cliniques ont été fermées.
Daouda Diomandé a également apporté un démenti cinglant aux propos du prévenu qui a déclaré à la barre qu’on fume de la drogue à la maison centrale : « Il n y a ni drogue, ni bière à la maison centrale, le parquet a un regard sur tout ce qui se passe là-bas », soutient-il, avant de déplorer l’attitude des avocats du prévenu qui, selon lui, ont conseillé Mamady Onivogui à tout nier.
Dans ses réquisitions, le procureur a sollicité du tribunal que le prévenu soit retenu dans les liens de la culpabilité pour les faits cités ci-haut. C’est ainsi qu’il a requis une peine d’emprisonnement de 10 ans et au paiement d’une amende de 100 millions GNF.
A présent, la parole est à la défense pour ses plaidoiries.
Nous y reviendrons !
Alhassane Fofana