Laye Sékou Condé est poursuivi par le tribunal de première instance de Dixinn pour viol sur la fille de sa tante, qui serait âgée de 15 ans.
L’acte s’est passé courant 2021 dans la commune de Ratoma, plus précisément au quartier kakimbo. A la barre ce lundi 13 février Laye Sékou Condé, rejette les accusations contre lui et évoque un complot.
« Je ne reconnais pas les faits. La fille a grandi avec moi. C’est ma première femme décédée qui vivait avec Fanta et après je me suis remarié et on n’a continué de vivre ensemble avec mes enfants. Fanta c’est la fille de ma tante. Fanta n’a pas 15 ans mais plutôt 20 ans. Ils ont dit juste dit qu’elle a 15 ans pour me créer des problèmes. Car c’est à 7 ans elle est venue chez moi. C’est pourquoi je la considère comme ma propre fille…Un jour j’étais au boulot ma femme m’a appelé pour me dire que Fanta se plaint des maux de ventre et la petite saignait. Arrivé à l’hôpital le médecin m’a dit qu’elle était enceinte mais il y a eu avortement et on a fait le lavement de son ventre. Mais la petite sortait avec un autre garçon. Le docteur a même été jugé dans ce tribunal ici et il est libre aujourd’hui. C’est ma propre fille parce que c’est la fille de ma tante. C’est un montage. Vous savez comme je ne m’entends pas avec mon patron, ils sont tombés d’accord pour me faire subir cela. Je me suis disputé un jour avec mon patron à propos de Fanta », a- t -il relaté à la barre.
Selon l’avocat de l’accusé, Fanta Condé est née en 2002 en brandissant un extrait de naissance devant le tribunal ce qui veut dire qu’elle a plus de 15 ans. Mais la pièce qui a été rejetée par le ministère public qui réplique en disant que Fanta Condé est une mineure de 15 ans.
Fanta Condé à son tour à la barre, étonne le public en déclarant ceci « Mon papa ne m’a jamais touché. On n’a jamais couché ensemble. J’ai couché avec un certain jeune du nom de Abou Camara. C’est le patron de mon papa qui m’a dit qu’il aurait appris que mon papa couche avec moi. Je suis née en 2002… », a-t-elle déclaré.
L’affaire est renvoyée au 27 février pour les réquisitions et plaidoiries.
Aïssata Barry