Après un long moment d’attente, le Conseil National de Transition meublé par 81 membres, dont le président nommé par décret a été finalement mis en place.
Depuis la création de cet organe qui fera office de parlement tout au long de la transition, les réactions ne tarissent point au sein de la classe politique guinéenne.
Si quelques-uns crient à la trahison par le fait d’être mal représentés ou de n’avoir aucun siège à l’assemblée transitoire, Alhousseiny Makanera Kaké s’oppose au mode de désignation des conseillers nationaux.
Pour le président du FND, cet organe n’apportera pas grand-chose, durant cette période cruciale pour la Guinée.
« Pour moi, tel que le CNT est constitué, ça ne jouera aucun rôle important dans cette transition. Quelle est l’importance du CNT ? Parce qu’ils ont dit qu’il doit jouer le rôle de l’assemblée. Ils (membres) n’ont pas été choisis par le peuple », s’est-il interrogé dans l’émission Mirador de FIM FM, ce mardi 1er février 2022.
Pour ce membre de l’ancien parti au pouvoir, au-delà de passer par la voie élective, le Comité National du Rassemblement et pour le Développement devait intégrer l’ensemble des entités du pays.
« En toute honnêteté, si on ne pouvait pas élire les membres du CNT compte tenu du temps et des moyens, on allait élargir, pour permettre à toutes les couches sociales d’être représentées », a-t-il fait remarquer.
Hadja Kadé Barry