Les discussions tripartites autour de la plateforme revendicative du mouvement syndical se sont poursuivies cet après-midi dans la salle de réunion du ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. Cette fois, la partie gouvernementale représentée par le secrétaire général du ministère du travail et de la fonction, n’a pas voulu bouger d’un iota sur les 30% d’augmentation qu’elle avait faite au syndicat en ce qui concerne la valeur monétaire du point d’indice (VAMPI).
Selon des informations recueillies sur place, le mouvement syndical s’est opposé à cette proposition. Notre interlocuteur, partie prenante des dites discussions, précise que le syndicat n’est prédisposé à accepter les 30% d’augmentation sur la valeur monétaire du point d’indice. Il exigerait plutôt une augmentation d’au moins 50%.
C’est dans cette ambiance d’incompréhension, que la partie gouvernementale a demandé à se retirer de la salle pour dit-on, aller rendre compte aux membres du gouvernement présents à la primature.
Pour la partie syndicale, rien ne justifie le refus du réajustement estimé à 50% de la valeur monétaire du point d’indice salariale. Le syndicat met en avant la cherté de la vie.
Une autre source rapporte que le syndicat ne refuserait pas d’éventuelle augmentation fut-elle légère qu’elle soit d’autant plus qu’une frange importante de la base aurait adhéré aux 30% d’augmentation de la VAMPI.
Peu après le départ des représentants des membres du gouvernement de la salle, les syndicalistes y sont aussi sortis prendre de l’air en entendant le retour de leurs interlocuteurs.
A l’issue des concertations avec les membres du gouvernement, de nouvelles propositions restent attendues.
Il faut noter la présence du patronat, l’autre partenaire, aux négociations de ce vendredi.
A suivre
Mosaiqueguinee.com