Comme ces vacarmes de réclamations sociales légitimes menées par une jeunesse guinéenne assoiffée légitimement du bien-être.
Cette jeunesse responsable et consciente des enjeux de sa partition au devenir du pays et de la redistribution juste de la richesse nationale profitable à toutes et tous mérite nos soutiens indéfectibles.
«Le silence devient un péché lorsqu’il prend la place qui revient à la protestation et d’un homme, il fait alors un lâche» disait A. Lincoln.
Alors qu’attendons-nous pour soutenir cette jeunesse de toute obédience sans distinction aucune, qui n’aspire simplement qu’au bonheur, chose qui doit être la mieux partagée par les gouvernants aux gouvernés.
En clair mieux vaut faire face à la réalité que de fabriquer sa propre vérité virtuelle ou tenter de la déguiser par le truchement des contre-manifestations financées à dessein pour travestir la réalité, méthode obscène qui ne peut prospérer longtemps car nul n’est assez intelligent pour caricaturer la réalité existentielle des jeunes, femmes et enfants que j’appelle (les veufs et orphelins de la République) les premières pauvres à cause du système et les seconds abandonnés par le même système de gouvernance. Cette jeunesse mérite nos soutiens car ce qu’elle réclame est juste et légitime.
Surtout quand on sait que la jeunesse est la digue et la semence d’une nation, digue qui la protège contre son extinction par sa force de défense et sa capacité naturelle de multiplication, et la semence qui assure sa pérennité et la pérennise perpétuellement.
L’engagement de ces compatriotes conscients malgré leur jeunesse nous rappelle d’une assertion d’un grand penseur Gibran Khalil Gibran qui disait que « je préfère mille fois la mort dans le bonheur que la vie vaine et désespérée», ce qui veut dire qu’il faut absolument leur prêter une oreille attentive en prenant au sérieux leurs Réclamations et les résoudre, rien n’est irrésolvable comme problème. Et aucun n’argument traditionnel échappatoire ne peut résoudre un problème réel et sérieux concernant les conditions de vie ou l’amélioration de celle-ci. Le mieux serait d’y faire face pour l’éradiquer afin d’esquiver d’éventuelles protestations populaires et d’éviter l’effet contagieux.
Il est temps pour nos gouvernants, face à une jeunesse consciente et exigeante, d’intégrer dans leurs politiques de gouvernance des mesures et stratégies anticipatoire de gestion des enjeux futurs car gouverner, c’est anticiper.
MIKIRY MAMADY II
Citoyen Guinéen
CANADA