A l’issue des arbitrages effectués par les autorités de la transition en ce qui concerne la représentation au CNT, les partis politiques de la coalition ANAD n’ont eu qu’un seul siège alors qu’ils avaient présenté quatre candidatures.
Selon Abdoulaye Kourouma qui disculpe le MATD dans ce choix, le problème est venu de l’ANAD elle-même.
« J’étais le mandataire de la classe politique pour le déposer la liste. L’ANAD savait pertinemment que Jacques Gbonimy et Jean Alfred Mathos sont en guerre de leadership car chacun se réclame président de l’UPG. Tous les deux ont déposé des listes. Le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation n’est pas là pour trancher entre eux. D’ailleurs à cause de ça seulement, le ministre pouvait refouler la liste de l’ANAD. Lui-même il a des problèmes d’arbitrages. S’il découvre des problèmes comme ça, mais il élimine tout simplement », a déclaré le président du RRD.
De l’autre côté, l’UFDG à elle seule a présenté deux candidats, à savoir le juriste Amadou Diallo et le mathématicien Mamadou Fadia Baldé.
« Dans l’arbitrage, aucun parti n’a eu deux candidats. Donc, l’UFDG étaient obligé de choisir une personne parmi les deux », a justifié Abdoulaye Kourouma avant de qualifier la déclaration de l’ANAD tenue lundi de « discours de victimisation ».
« Dans leur déclaration, ils ont parlé de mains noires derrière tout ça. Mais en vérité, ce sont des discours de victimisation. Pour une question d’honnêteté intellectuelle, moi je ne peux pas rester sourd sur ça », a-t-il enchaîné.
Abdoulaye Kourouma s’est exprimé ainsi, au cours d’un entretien téléphonique ce mardi 25 janvier 2022 avec notre rédaction.
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