Les autorités sanitaires guinéennes avaient annoncé le mois dernier l’attribution d’un vaccin à la Guinée dans le cadre de la lutte contre le covid-19, qu’elles ont appelé «plan Covax».
Près d’un mois après, le secrétaire général du ministère de la santé apporte quelques précisions sur la mise en oeuvre de ce plan.
Dr Sekou Condé, qui s’est prêté aux questions de mosaiqueguinee.com ce jeudi a confié que la Guinée a franchi toutes les étapes prédéfinies par les bailleurs.
« Par rapport à cette initiative il y a eu beaucoup d’étapes franchies. En premier lieu, il y a eu des échanges pour expliquer toutes les démarches réglementaires à prendre, dans un deuxième temps, ils ont envoyé des formulaires pour bien définir les responsabilités parce que, quand on utilise un vaccin, il peut toujours y avoir des effets secondaires donc, il faut situer les responsabilités entre les pays et les bailleurs et troisièmement ils ont demandé à mettre les structures de pilotage pour éviter que ce soit une vaccination verticale, mais faire en sorte que ce soit plutôt une vaccination intégrée, et en suite envoyé la demande. Aujourd’hui, tous ces points ont été franchis», a rassuré Dr Condé.
Le secrétaire général du ministère de la santé annonce qu’une fois le vaccin sera disponible, ce sont le personnel de santé, les personnes âgées et les corps habillés qui seront prioritairement immunisés.
« Aujourd’hui nous sommes à la phase de l’attente de la réponse de l’Alliance Internationale pour la vaccination(GAVIL). Une fois que nous aurons cette réponse, ça va nous permettre de choisir le vaccin que l’on va appliquer à la population guinéenne, conformément aux accords que nous avons eu avec Gavil, il faut que ce soit absolument un vaccin pré-qualifié par l’organisation mondiale de la santé parce que c’est l’organe le plus compétent en la matière. Donc dès que le vaccin sera disponible, les fonds mis à disposition on va commencer la vaccination de la population, naturellement en commençant par les cibles les plus exposées qui sont le personnel de santé, les agents des forces de sécurité et les personnes de plus de 65ans», a-t-il annoncé ce jeudi lors de notre entretien.
Hadjiratou Bah