Alors que le comité national de lutte contre le VIH/Sida en Guinée muscle ses réponses, plus de 100 mille personnes sont atteintes par ce virus dans le pays.
S’exprimant à ce sujet, ce mercredi 1er décembre 2021, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, qui s’est tenue sous le thème « Mettre fin aux inégalités, au SIDA, aux pandémies », le secrétaire exécutif du comité national de lutte contre le VIH/Sida Dr Abass Diakité, a assuré que le dépistage est un défi majeur pour la riposte contre cette maladie.
Il l’a fait comprendre au cours de son intervention dans l’émission « On refait le monde » de Djoma média, cet après-midi.
« En matière de lutte contre le Sida en Guinée, les défis sont nombreux. L’un des premiers défis, il faut que la population accepte de se faire dépister pour connaître son statut. Cela est extrêmement important pour la personne qui accepte de se faire dépister mais aussi pour la population guinéenne. C’est très important parce que quand une personne est dépistée, elle n’est plus dans le doute de savoir si elle est infectée où pas. Et si tu n’es pas infectée, il y a des conseils à prodiguer pour que tu puisses adopter des comportements responsables pour ne pas avoir le VIH. Mais si par malheur le résultat du test révèle que tu es contaminée, ce n’est pas une fin en soi, ce n’est pas une fatalité. Aujourd’hui il ya des solutions avec des médicaments qu’on appelle les antirétroviraux que tu peux prendre gratuitement durant toute ta vie tu n’auras aucun problème. Peut-être si tu dois mourir, tu vas mourir d’une autre maladie, mais tu ne vas jamais mourir du SIDA. Le Sida ne t’empêchera jamais de vaquer à tes activités », a-t-il expliqué.
A noter que parmi les 120 mille personnes testées positives au VIH en Guinée, à date, Labé compte 1 723 personnes infectées par le virus, dont 1 219 femmes et 60 enfants pris en charge à l’hôpital régional, nous confirme les autorités régionales de la santé de cette région administrative. A Kankan, 4 864 cas sont enregistrés, dont 2 882 suivis à l’hôpital régional.
Saidou Barry