Les organisations et associations de défense des droits de l’homme, sont montées une nouvelle fois au créneau pour dénoncer les exactions enregistrées dans le pays depuis octobre dernier.
A travers une déclaration, ces activistes ont rappelé la situation laquelle se trouve la Guinée depuis le pouvoir a eu la volonté de faire adopter une nouvelle constitution.
Ils ont indiqué avoir à cet effet recensé près de 40 personnes tuées, de nombreux blessés, ainsi que des arrestations et détentions arbitraires. A cela, ils ont ajouté des dégâts matériels considérables, qui ont eu lieu au cours des manifestations du FNDC.
Face à ces dérives ces organisations ont condamné avec fermeté les violations des droits humains, tout en appelant au sens élevé de responsabilité de la justice guinéenne.
Elles ont également rappelé au président de la République, qu’il est le garant de la constitution sur laquelle il a prêté serment deux fois. Et que tout manquement à cette obligation pourrait être assimilé à un parjure.
Mama Adama Sylla