Accusé par une certaine opinion d’avoir ‘’acheté’’ les victimes des récents évènements meurtriers survenus à Coyah et à Dubréka, le gouvernement guinéen par la voie du ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, répond aux critiques.
Dans un entretien qu’il a accordé à mosaiqueguinee.com ce week-end, le ministre Taran Diallo, ancien activiste de la société civile, a tenu à préciser que l’indemnisation des parents des victimes de Coyah et de Dubréka, ne vise nullement pas à marchander les morts.
« Quand vous avez quelqu’un qui est blessé, décédé ou qui a perdu un bien, on ne parle pas de militant, d’ethnie mais de la personne humaine. C’est ça le message le plus fort. Donc, dans ces conditions-là, le président de la république et tout son gouvernement sont dédiés à la cause et au service des guinéens afin qu’ils soient heureux et empêcher qu’il y ait des difficultés à plus forte raison du mal. La vie humaine n’est pas une marchandise, elle est aussi irremplaçable. On ne peut pas acheter l’âme de quelqu’un, c’est impensable et inacceptable de poser le problème sous cette forme. La religion, la tradition, notre éducation et même les lois de la république interdisent de procéder de cette façon », a opposé le ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté.
Récemment, une mission gouvernementale conduite par le ministre d’Etat Kiridi Bangoura, a offert la symbolique somme de 10 millions de francs guinéens, à chacune des familles de victimes dans ces deux préfectures.
Al Hassan Djigué