Pour dénoncer les multitudes violences et arrestations de militants et membres de l’UFDG, les opposantes annoncent de nouvelles manifestations à partir de la semaine prochaine. C’est du moins ce qu’a confié à la presse la présidente des femmes de cette formation politique.
« On a voulu manifester contre les exactions qui se font dans la commune de Ratoma, et malheureusement comme d‘habitude, ils n’ont pas autorisé la manifestation donc on a décidé de faire des manifestations éclatées dans toute la commune, vous venez de Lambanyi, où nous, nous avons manifesté, et ça se passe comme ça normalement dans tous les quartiers. Nous allons écrire la semaine prochaine car les femmes entendent poursuivre le combat tant que les exactions ne s’arrêtent pas sur l’axe», a-t-elle indiqué.
Hadja Maïmouna Bah accuse les autorités d’interdire les manifestations sans motif valable.
«Tout est bon pour interdire les manifestations, c’est covid, c’est je ne sais quoi. Ils ont pris l’habitude d’empêcher l’opposition de manifester», a t-elle rappelé en marge du sit-in organisé ce lundi à Lambanyi, dans la commune de Ratoma.
Hadjiratou Bah et Aïssata Barry