Après plusieurs mois passés en prison, les vingt mineurs arrêtés pendant les manifestations électorales du 18 octobre dernier, ont été finalement fixés sur leur sort ce vendredi 12 février, à la cour d’appel de Conakry.
Ces enfants en conflit avec la loi étaient poursuivis pour fabrication, détention, port, usage illicite d’armes légères, d’avoir participé à un attroupement armé sur la voie publique, avoir proféré des menaces, etc.
Parmi eux, quatorze (14) ont été reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés et les autres bénéficient d’une remise en liberté, selon leur avocat, Me Aimé Christophe Labilé Koné, joint par notre rédaction ce lundi 15 février.
“Dans ce dossier il y avait (20) mineurs. Parmi les (20) mineurs, il y a (5) qui ont pu bénéficier d’une ordonnance de non-lieu. C’est-à-dire les juges d’instruction n’ont pas trouvé de charges contre ces (5) donc ils ont été renvoyés pour des fins de poursuite. Les (15) autres ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour enfant et c’est leur jugement qui a eu lieu le vendredi dernier. Au cours du jugement, on s’est rendu compte qu’il y a un qui ne devrait pas comparaître devant le tribunal, parce que son âge ne permettait pas. Il avait moins de 13 ans le jour de son arrestation, alors un enfant de 13 ans ne devrait pas comparaître devant le tribunal, lui aussi, il a été libéré. Il restait (14) mineurs, les 14 jugements ont eu lieu et le verdict est tombé vers 1 heures du matin. Parmi ces 14, il y a eu 7 qui ont été condamnés au temps déjà mis en prison. Donc, ils devraient être libérés à l’issue du procès. Les (7) autres ont été condamnés à (5) mois de prison ferme”, a-t-il affirmé
Mama Adama Sylla