Depuis ce Dimanche 11 octobre 2020, la ville de Kankan capitale de la haute Guinée, enregistre des violences politiques entre partisans du RPG arc-en-ciel et de l’UFDG, une situation qui révolte plusieurs observateurs notamment Dr Dansa Kourouma président du CNOSCG.
« Kankan n’est que le reflet de l’échec de notre capacité à trouver les solutions aux problèmes de la Guinée, ce qui se passe à Kankan, c’est le Symbole même de l’incapacité de l’État à restaurer la sécurité et à organiser des élections libres, parce qu’en réalité la libre circulation des candidats sur l’étendue du territoire national est un élément de crédibilité du processus électoral. Il y a une crise de confiance aujourd’hui entre les citoyens et l’État et il va falloir qu’on dépasse nos rancœurs et nos haines dans nos cœurs, la haine qui a été distillée en plusieurs décennies de gouvernance qui ne permet pas de partager la prospérité que les guinéens ont, qui ne permet pas à la justice de faire son travail, et les hommes politiques soft sur la fibre ethnique et identitaire pour faire passer leurs projets de société. En réalité le problème est très complexe que d’avoir une simple condamnation d’un événement à Kankan» a martelé Dr Dansa Kourouma.
Plus loin, l’activiste de la société civile appelle à la retenue et invite les leaders d’opinion à faire autant.
« La violence est devenue une pratique en Guinée, il va falloir que les religieux se lèvent, que les leaders d’opinions se lèvent pour trouver une solution à ce problème. Je demande à la justice de faire son travail et je demande aux autres régions la retenue et aux hommes politiques d’appeler les gens à la retenue», a-t-il lancé ce mardi 13 octobre 2020 au micro de notre reporter.
Hadjiratou Bah