À l’occasion du nouvel an, l’ancien président Alpha Condé s’est adressé à la nation en tant que président démocratiquement élu.
Dans ce discours jugé insensé par les victimes, Alpha Condé s’est incliné devant la mémoire des victimes du 5 septembre 2021.
Une sortie qui ne laisse pas indifférent, Abdoulaye Diallo, vice-président de l’association des victimes sous son règne.
« Très honnêtement, ce n’est pas normal ce qui se passe, il a été évincé. S’il s’exprime comme il veut, c’est parce qu’il n’a pas été tué, ou mis en détention. Sinon, il n’allait pas parler comme ça. Mais, comme il est libre dans un pays étranger il fait ce qu’il veut, il se préoccupe que de ceux qui sont tombés le 5 septembre. Ceux qu’il a lui-même fait tuer, il n’en parle pas. C’est nous qui sommes perdants, nous qui avons perdus nos enfants. Moi j’ai perdu mon enfant à Dar-es-Salam en 2013. En vérité, nous n’avons pas encore eu de bon dirigeants, sinon ce n’est pas ce qui allait se passé », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, l’association interpelle de vive voix la justice pour qu’elle reprenne le dossier.
« Notre association demande justice, nous voulons que justice soit faite pour que nos cœurs s’apaise. Donc, nous demandons à la justice de reprendre le dossier, car il faut que justice nous soit rendue. Quand on perd un enfant on perd presque tout, l’enfant est cher à ses parents. Donc, il faut que la justice se réveille et reprenne les choses en main pour calmer notre souffrance », a-t-il indiqué.
Hadjiratou Bah