Les autorités sanitaires multiplient les initiatives dans le cadre de la lutte contre la paludisme. Ce mercredi 26 juillet, la capitale Conakry a abrité le lancement d’une stratégie de communication dénommée »écoliers et leaders religieux contre le paludisme». C’est une initiative ministère de la Santé.
En plus des responsables du département de la santé, cette cérémonie s’est déroulée en présence d’autres fonctionnaires de l’OMS, des ministères de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation et des représentants du Secrétariat Général des Affaires Religieuses.
«La lutte contre le paludisme constitue une priorité pour le ministère de la Santé, de par sa gravité et ses conséquences néfastes sur les plans socio-économique et scolaire», a indiqué Dr Abdourahmane Diallo, ministre de la Santé, dès l’entame de son discours.
Et de poursuivre : «Cette communication qui a été au cœur des différents plans stratégiques nationaux, a largement contribué a une meilleure compréhension des méthodes de prévention et de traitement du paludisme dans nos communautés».
du point de vue du ministre, force est de constater que les écoliers et les religieux constituent des acteurs clés dans la sensibilisation de la population. C’est pourquoi, dit-il, nous sollicitons davantage leur implication dans la mise en oeuvre de nos programmes de santé.
Pour sa part, Ibrahima Kalil Konaté, ministre en charge de l’Education, le paludisme concerne toutes les couches sociales. «Le département de la Santé ne pourra jamais à lui seul venir à bout de ce fléau», atteste-t-il.
«Nous attendons à ce que les différents départements surtout au niveau des leaders religieux et le écoles, soient utilisé comme étant des canaux de sensibilisation afin de changer le comportement de la population», martèle Dr Timoté Guilavogui. Il est le coordinateur national du programme de lutte contre le paludisme.
Alhassane Djigué