Les autorités administratives de la ville de Kankan, n’ont pas permis aux responsables et militants des partis de l’opposition républicaine de faire leur marche qui était prévue le 04 octobre.
Il n’en fallait pas plus pour irriter la colère du chef de file de l’opposition et leader de l’UFDG. L’opposant se dit scandalisé d’entendre qu’un ancien leader de la société civile refuse à des citoyens l’exercice d’un droit constitutionnel.
«Ce qui est déplorable à Kankan, c’est que l’actuel préfet est un ancien de la société civile », a fustigé Cellou Dalein Diallo.
Selon lui, le préfet, pour motiver sa décision, a déclaré qu’il n’y a jamais eu de mort imputable aux forces de l’ordre à Kankan.
« Pourtant, ce qui se passe à Zogota ou à Ratoma concerne tous les Guinéens», ajoute le président de l’UFDG.
Contrairement à la ville de Kankan, plusieurs autres préfectures de la Guinée ont connu cette marche de l’opposition qui dénonçait ainsi l’usage d’armes non conventionnelles dans le maintien de l’ordre, ayant coûté la vie à plusieurs militants.
Alhassane Djigué