La sortie médiatique du ministre de l’information chez nos confrères de TV5, sur la conduite des parties politiques lors des manifestations politiques, n’a pas laissé indifférent le principal parti de l’opposition guinéenne : l’UFDG.
Déçu par des propos de Rachid N’diaye, le responsable de la cellule communication de cette formation politique s’est tout d’abord étonné du fait que le ministre ait dit qu’il existe des groupuscules armés aujourd’hui au sein de l’opposition, sans pourtant apporter de preuves.
Joint au téléphone par nos confrères de la radio Espace FM, dans l’émission les Grande Gueules de ce vendredi, 30 mars, Souley Thianguel n’est pas allé du dos de la cuillère.
«Ce que Rachid N’diaye est entrain de faire ou il a commencé à faire sur TV5 et aujourd’hui sur RFI est dans le sens du déroulement d’un agenda politique, dans le sens d’aller ternir l’image de l’UFDG. Puisque, pendant toutes ces dernières années, ils se sont attelés à dire que l’UFDG est un parti communautaire et qu’ils voient que petit à petit, les gens sont en train de comprendre que c’est une intoxication. Aujourd’hui, ils changent de fusil d’épaule, ils essaient d’aller dans un autre sens, dont l’objectif est de présenter l’UFDG comme un parti violent ou un parti qui a des personnes armées au sein de ses manifestations. Ça veut que les gens sont tellement bien armés que la seule chose qu’ils ont, c’est qu’au lieu de se défendre, ils s’entretuent, c’est quand même incroyable. Comment est ce que les gens peuvent s’armer et s’entretuer? », s’interroge-t-il, depuis Paris.
Pour lui, si les accusations portées par Rachid N’diaye, sont avérés, qu’il les démontre alors sur fond de
preuves.
Alhassane Fofana