La Guinée, à l’instar des autres pays du monde, célèbre ce mercredi 1er mai 2019, la fête internationale du travail, la 133ème du genre, depuis qu’elle a été instituée par les Nations Unies.
Comme à l’accoutumée, les célébrations qui se résument à des discours et les défilés traditionnels des différentes corporations professionnelles, auront lieu au palais du peuple, sous l’égide de Dr Ibrahima Kassory Fofana, premier ministre, chef du gouvernement.
Il faut dire que la fête internationale du travail, intervient cette année en Guinée, comme c’est le cas depuis deux ans au moins, dans un contexte d’exacerbation des tensions entre les structures de défense des intérêts matériels et immatériels des travailleurs et l’Etat.
Illustration de ces tensions, les grèves et pressions permanentes venant du SLECG sur le gouvernement, dans le secteur de l’éducation.
Depuis le 1er mai de l’année dernière, les fonctionnaires guinéens, grâce justement à l’aboutissement d’une grève portée par le SLECG d’Aboubacar Soumah, ont bénéficié d’une augmentation salariale à hauteur de 40%.
Toutefois, le 1er mai, c’est surtout l’occasion de faire l’état des lieux des conditions de travail et le traitement fait à de nombreux travailleurs notamment ceux évoluant dans plusieurs domaines d’activités, dans le secteur privé.
A ce propos, le moins qu’on puisse dire, est que le constat en la matière, n’est pas des meilleurs.
Très attendu à l’occasion des célébrations d’aujourd’hui, au palais du peuple, le discours du premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana, qui est pour une réforme en profondeur du syndicalisme en Guinée.
Mosaiqueguinee.com