La société Atiko Guinée, est paralysée depuis le 19 février dernier par une grève générale et illimitée, déclenchée après l’expiration d’un préavis, déposé par le bureau syndical.
Les travailleurs de cette entreprise sous-traitante de la compagnie des bauxites de Guinée (CBG), précédemment appelée Manutention Guinée CAT, dénonce le comportement d’un responsable de site du nom de Manuel de Almeida, dont ils exigent d’ailleurs le départ. Ils s’insurgent également contre le flou qui entoure leurs cotisations à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Il est reproché à cet expatrié de proférer des menaces à l’endroit des travailleurs, et procèderait même à la confiscation des droits des travailleurs.
Le débrayage du personnel de cette société d’entretiens des équipements miniers, ralenti à ce jour les activités à la mine de Sangarédi. Une dizaine de camions Caterpillar serait immobilisé compte tenu de cette grève.
Selon des informations reçues de sources sûres, dans le but de mettre fin à cette grogne des travailleurs, l’inspection générale du travail a reçu le 21 février dernier, la direction générale de la société Atiko Guinée, ainsi que la délégation syndicale.
Mais, à la surprise générale nous apprend-on, l’accord rédigé pour le dénouement de la crise ne prenait pas en compte l’une des revendications des travailleurs, à savoir, le départ dudit responsable de site. Ce qui a amené la délégation syndicale à ne pas signer le document.
Ce lundi, 24 février 2020, une autre réunion s’est tenue pour tenter une nouvelle fois de trouver une solution à cette crise, qui pourrait avoir un impact sur les activités de la compagnie des bauxites de Guinée (CBG).
Ce qu’il faut tout de même retenir, les travailleurs n’entendent pas baisser les bras, jusqu’à la satisfaction des points de revendications contenues dans le préavis et l’avis de grève déposés au niveau de la direction générale de la société Atiko Guinée.
Ci-dessous, copie de la demande de départ faite par les travailleurs :
DOURA