A moins de 24 heures du scrutin législatif de ce samedi 28 septembre ici dans la cité industrielle de Kamsar, située à 52 km de Boké et à 282 km de Conakry, les opérations de distribution et acheminent du matériel électoral vers les centres des bureaux de vote se poursuivent encore au siège de la commission électorale sous-préfectorale indépendante, CESPI. Lama Sidiki Doumbouyah, président de la CESPI de Kamsar m’a confié dans la matinée de ce vendredi, que tout le matériel électoral était sur place.
Il s’agit de 125 kits pour 125 bureaux de vote, 250 urnes transparentes.
Mais il signale des difficultés : Insuffisance des membres de CESPI par rapport au potentiel électoral, six membres de CESPI pour 63 mille électeurs des 14 districts de la sous-préfecture de Kamsar. Aucun membre de la Force Spéciale de Sécurisation des élections législatives, FOSSEL, n’a été pour le moment déployé à Kamsar, note Lamah Sidiki Doumbouyah.
Autres préoccupations du président de la CESPI de Kamsar, c’est l’insuffisance et l’éloignement des bureaux de vote des électeurs dans les iles de Kamakoulou, Bangalan, Kouffin et Kali. Un électeur d’une ile m’a affirmé qu’il lui faut deux heures de traversée en pirogue pour aller voter dans le district de Kandouma.
En me rendant cet après-midi à la sous-préfecture où l’on procède à la remise des kits aux présidents des bureaux de vote, David Oularé, enseignant et vice-président du bureau de vote Numéro 1 de Kamakoulou a déclaré qu’il y avait encore des manquants dans les kits. Il s’agit de l’encre sèche, du registre d’électeurs votant par dérogation, du registre d’électeurs votant par procuration et deux fiches de présence de délégués des partis politiques.
Ici à Kamsar au siège de la sous-préfecture où je trouve, le président de la Commission électorale sous-préfectorale indépendante, vient de bouger pour la ville de Boké. Raison évoquée par Lamah Sidiki Doumbouyah, récupérer le matériel électoral des 25 nouveaux bureaux de vote qui viennent s’ajouter sur les 125 déjà existants à Kamsar. Joint au téléphone à Boké, il a indiqué que les primes de travail n’ont pas été payées jusqu’à présent aux 686 membres des bureaux de vote de Kamsar.
Bah Sékou.