Les Guinéens toujours dans l’attente des résultats définitifs, qui proviendront de la cour suprême sur le scrutin du 28 septembre dernier. Pour l’instant, la cour suprême est à pieds d’œuvre pour examiner toutes les requêtes déposées à son niveau par les différents
partis politique en lice. C’est-à-dire, l’opposition et la mouvance.
Chaque parti appelle la Cour Suprême à dire le droit rien que le droit dans le contentieux électoral. « Je saisis la tribune
de cette Assemblée générale pour lancer un appel à la Cour Suprême afin qu’à l’issue d’un examen minutieux de nos réclamations, elle ne prononce que le droit, tout le droit et rien que
le droit. » a lancé le président de l’UFDG Elhadji Cellou Dalein
Après le scrutin, l’opposition guinéenne avait menacé de reprendre la rue au cas où ses réclamations d’annulation pure et simple du scrutin ne sont pas prises en compte. Par conséquent, il invite ses
militants à rester mobilisé. « Je suis fier de vous et je vous invite de continuer à rester mobilisés, prêts et l’écoute de votre bureau exécutif. Nous sommes dans le cadre d’une concertation pour maintenir l’unité d’action de l’opposition. Tout ce qui se fera sera
fait avec toute l’opposition».
Malgré les multiples promesses faites par le chef de l’Etat, de rendre justice aux victimes de l’injustice, cependant cela n’inspire guère
à l’opposition « Il faut qu’on rappelle les violations répétitives des droits des militants de l’UFDG. Les plus de cinquante militants enterrés à Bambéto, les 33 jeunes récemment déportés à Kankan qu’il faut soutenir. Nous savons qu’ils ont été reçus par Alpha Condé, mais c’est pour des fausses promesses de rendre justice. Il a déjà fait beaucoup d’autres promesses dans le passé. Mais qu’est-ce qu’on a ?
Rien vu ! »
Aboubacar Soumah