L’ENAM, l’école nationale des arts et métiers, abrite depuis ce lundi matin les travaux de la consultation nationale pour l’élaboration de la politique nationale de défense et de sécurité. 70 participants venus des différentes structures de la société civile et des cinq communes du gouvernorat de Conakry, vont échanger pendant trois jours, sur plusieurs thématiques liées à la Réforme du Secteur de la Sécurité.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le processus de réforme du secteur de la sécurité est engagé par le gouvernement avec l’appui des partenaires de la Guinée.
Elle a pour objectif de mener une consultation nationale inclusive et participative des populations dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale de défense et de sécurité. Durant les débats interactifs, plusieurs thématiques seront abordées par les participants. Il s’agit des notions de défense et de sécurité, du processus de réforme du secteur de la sécurité.
Ces présentations seront ensuite suivies des travaux de groupe pour recueillir et identifier les préoccupations et les attentes des participants. Le Général Lamine Cissé, expert des Nations-Unies sur la réforme de la sécurité, a indiqué qu’il est tout a fait normal de consulter les populations pour savoir ce qu’elles pensent de ce qui a été fait pour la RSS depuis la première phase. Pour précision, cette réforme doit permettre à la Guinée de se doter d’une politique nationale de défense et de sécurité adaptée à l’évolution de notre société et aux besoins de sécurité exprimés par les populations.
C’est le Ministre-Conseiller à la présidence chargé de la Réforme du Secteur de la Sécurité qui a présidé l’ouverture des travaux en présence du Gouverneur de la Ville de Conakry. Maramany Cissé a déclaré que « le retour de la Guinée sur la scène internationale avec l’option démocratique en 2010, vient consolider notre position commune. La tenue concomitante de ces consultations à Conakry et dans les régions de l’intérieur confère au secteur de la réforme de sécurité, son caractère inclusif et participatif des citoyens, des élus, des institutions républicaines, de la société civile et de l’administration à la base ».
Bah Sékou.