Les rideaux sont tombés vendredi à Conakry sur le séminaire d’appui de la lutte contre la drogue en Afrique de l’ouest. Cette rencontre de trois jours a porté sur la place du procureur de la république dans l’enquête. C’est une action menée par l’ambassade de France depuis octobre 2012.
Après trois jours d’intenses travaux, le séminaire d’appui de la lutte contre la drogue en Afrique de l’ouest a pris fin vendredi à Conakry. L’initiative de ce partage d’expérience est de l’ambassade de France en Guinée. Un séminaire supervisé et piloté
par une magistrate française .Ceci dans le but de lui donner toute sa crédibilité internationale. Les autorités guinéennes présentes à se séminaire ont affirmé leur totale adhésion à cette action menée depuis octobre 2012 par l’ambassade de France en Guinée.
Au cours des échanges d’idées, le directeur général de la douane de Guinée a exprimé l’intérêt qu’il accorde à ce séminaire. Toumany Sangaré a aussi promis de lutter efficacement contre la prolifération de la drogue au sein de son service mais aussi empêcher l’introduction de ce stupéfiant à partir de sa sphère politique. Egalement présent à la rencontre, le procureur de la république prés du tribunal de première instance de Mafanco, a insisté surtout sur une collaboration franche avec les officiers de polices judiciaires censés remonter toute information qui avant d’être publiée auprès du procureur de la république.
Moundjour chérif n’a pas manqué aussi de réitérer son attachement à cette initiative qui vise à réduire la consommation de la drogue en Afrique et plus particulièrement en Guinée.
A noter que la rencontre a pris fin par une remise de cadeaux made in guinea à la magistrate française venus apporter son appui et son expertise aux autorités guinéennes dans le cadre de la lutte contre la drogue ou la place du procureur de la république, et le rôle de l’officier de police judiciaire ont été largement débattus.
Bah Sékou.