Plusieurs acteurs de la société civile guinéenne suivent depuis ce mercredi 13 novembre 2013, une formation sur le contrôle civil de l’action publique. Cette formation qui se tiendra jusqu’au 16 novembre prochain est l’œuvre de la plateforme des citoyens unis pour le développement (PECUD) en partenariat avec le programme des nations unies pour le développement (PNUD).
Ce programme consiste à renforcer la
capacité des organisations de la société civile sur le contrôle citoyen de l’action publique en vue d’une gouvernance démocratique, concerté, efficace et apaisée. Il va être orienté dans le développement de la participation des concepts liés à la démocratisation et à la présentation du contexte légal de la responsabilité sociale et du contrôle citoyen de l’action publique sur le plan international, régional et national.
Pour Mme Camara Aminatou Barry, vice présidente du PCUD, sa plateforme regroupe plus de 130 organisations de la société civile qui oeuvrent dans le cadre de la lutte contre la corruption, la promotion de l’unité nationale, la démocratie et le développement du pays. Elle affirme que cette formation va aider notre pays à avoir une administration publique assainie, transparente et bien développé.
La vice présidente du PCUD ajoute que cet atelier permettra de renforcer les capacités des organisations de la société civile sur des outils de contrôle citoyen de l’action publique portant sur des services publics avec un accent particulier sur le suivi budgétaire sectoriel, la responsabilité sociale et le contrôle citoyen de l’action publique.
Le représentant du PNUD à cet atelier, Cheick Sotigui Camara a dit dans son intervention que l’objectif principal de cette formation est d’outiller les OSC en vue de contrôler efficacement l’action publique pour asseoir les bases d’un Etat démocratique.
Quant à Abdoulaye Kaba, directeur national de la décentralisation, il espère que le présent atelier aboutira à la mise en place des cadres d’échanges entre les débiteurs d’obligations et les détenteurs de droits en vue de l’exercice effectif du principe de la redevabilité des autorités vis-à-vis des citoyens. Des espaces selon lui, qui permettront à la société civile et à l’Etat de discuter du développement local à travers la mise en œuvre de certaines actions de développement planifiées.
Mamadou Oury Bah