Le Conseil National de Transition, CNT, a adopté ce vendredi à l’unanimité des 74 conseillers nationaux présents, le traité pour la construction, l’exploitation et le développement de la ligne d’interconnexion électrique. Un projet qui concerne la Cote d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée(CLSG).
Les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont convenu depuis 1982 de la mise en place d’une politique énergétique régionale. Cette interconnexion vient à point nommé au moment où les pays concernés, surtout la
Guinée, connaissent en ce moment un déficit énergétique accru.
L’objectif de ce traité, selon la présidente du CNT Hadja Rabiatou Serah Diallo, est d’organiser les conditions de financement et de développement de la ligne d’interconnexion des États membres ; de promouvoir un marché régional de l’énergie, en vue d’optimiser les ressources énergétiques et leur distribution en Afrique de l’Ouest.
Le secrétaire général du ministère d’État à l’Energie, Sekhouna Diakité, s’est interrogé au cours de cette plénière du CNT, pourquoi avec le potentiel hydro-électrique de la Guinée, le gouvernement s’est cantonné à des investissements sur du thermique autour de Conakry. Le rapporteur de l’Inter commission du CNT, lui a regretté le déficit de communication de la structure en charge de l’électricité avant de déplorer la vandalisation des installations électriques par des personnes mal intentionnées.
Par ailleurs le CNT a recommandé le respect des engagements pris par notre pays dans le cadre de ce traité. Au gouvernement de tout mettre en œuvre pour le siège de la Société à Objectif Spécifique(SOS) soit en Guinée. La mise en place d’une politique de communication adéquate envers les populations afin que celles-ci soient mieux informées des problèmes de la Société d’Electricité de Guinée en matière de desserte.
Bah Sékou.