La forêt guinéenne, surtout les zones côtières sont sous menace de
disparition ces derniers temps, si rien n’est fait par les
autorités en charge de l’environnement. C’est pour contrer cet état de
fait que 24 cadres du Ministère de l’urbanisme et de l’habitat suivent une formation ce lundi 11 novembre 2013 à l’école nationale des arts et métiers (ENAM à travers le projet « renforcement de la
résilience et adaptation aux impacts négatifs du changement climatique des zones côtières vulnérables de la Guinée ».
Cette formation vise à renforcer les capacités des participants pour la prise en compte des effets du changement climatique dans les schémas Directeurs d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) de Dubreka et Kamsar. De nos jours la forêt guinéenne est confrontée à des dégradations poussées de son environnement, dû à la déforestation, coupure abusive des bois par les populations riveraines du pays. Et le changement climatique en est aussi l’une des causes de ce drame.
« La variabilité du changement climatique constitue une menace pour
toutes les régions de la Guinée en général et pour la zone côtière en
particulier. La menace du changement climatique est plus préoccupante
car les populations guinéennes sont majoritairement pauvres pour
sauvegarder leurs ressources naturelles en constante dégradation » a
indiqué Kolié Apoliner secrétaire général du Ministère de l’urbanisme
et de l’habitat.
Plus loin, il dira qu’une étude a été réalisée à cet effet. Il ressort
que les zones côtières sont plus vulnérables au changement
climatique. Selon l’étude, « Ils ont dégagé les risques qui pèsent sur les zones
côtières : la hausse de la température et l’élévation du niveau de
la mer, la sécheresse et la forte insolation, les inondations, les
changements dans le régime des précipitations etc».
Pour sa part, le Ministre de l’urbanisme a à l’entame de son discours
regretté le fait que « nos forets, les espaces maritimes sont
monnayées aujourd’hui» l’augmentation de la population dit-il,
constitue aussi l’une des facteurs de dégradations de la forêt. « Plus
la population augmente, plus nous dégradons la nature pour se loger,
plus nous offensons dans l’espace maritime. Par conséquent, Le Ministre invite donc les acteurs impliqués et la population guinéenne de prendre les dispositions pour préserver l’environnement du pays », souligne le ministre. Avant de conclure que c’est pour éviter les catastrophes naturelles qui passent aujourd’hui dans plusieurs pays à travers le monde en laissent derrière d’importants dégâts matériels et de pertes en vie humaine.
A. Soumah