La région de la guinée forestière fume le calumet de la paix ce mardi 19 novembre à travers la signature d’un pacte de non
agression entre les différentes communautés qui la peuplent.
La cérémonie est prévue à l’ENI, cérémonie à laquelle des délégations venant des sept préfectures de la région prendront part, en présence des sages et des autorités. Cette cérémonie sera placée sous la haute autorité du gouverneur de cette région et du patriarche de Nzérékoré.
La signature de ce pacte de non agression qui devait intervenir quelques semaines plutôt, est l’aboutissement d’un long processus (plus de 4 mois) de sensibilisation et de réconciliation après les douloureux événements de juillet dernier. Lesquels ont fait officiellement on s’en souvient près de cent tués, des blessés graves et des destructions de biens privés, publics et même de lieux de culte.
Le pacte apprend-on auprès de la commission qui a piloté ce processus amené par les Colonels Tiégboro et Pivi, met l’accent sur la primauté du dialogue entre les communautés. De cette manière celles-ci souhaitent désormais trancher tout différend qui pourrait opposer l’une à l’autre par l’écoute, la concertation à travers des structures composées notamment de la notabilité de la région.
Régulièrement en proie à des violences intercommunautaires, la région de la guinée forestière espère tourner définitivement ces pages sombres et faire face aux défis de développement. Ce ne sont pas les potentialités dont elle manque.
Aboubacar Diallo.