Dans une déclaration rendue publique ce samedi 16 novembre, l’opposition républicaine regrette ce qu’elle appelle une démission de la Cour Suprême. Une démission qui consacre l’absence de tout recours pour traiter du contentieux électoral en République de Guinée. Elle dénonce ensuite un déni de justice et se réserve le droit de saisir les juridictions supranationales
pour être rétablie dans ses droits.
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DECLARATION CONJOINTE DE L’OPPOSITION REPUBLICAINE
Les partis politiques membres d’opposition républicaine ont suivi avec beaucoup d’attention la lecture de l’arrêt de la Cour suprême proclamant les résultats provisoires des élections législatives du 28 septembre 2013.
Les partis déplorent que la Cour suprême se soit déclarée incompétente pour traiter des recours introduits auprès d’elle dans le cadre du règlement du contentieux électoral. Cette attitude est d’autant plus surprenante que la même cour, statuant dans la même composition, a bien procédé à l’annulation du vote de plusieurs circonscriptions électorales, lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2010.
L’opposition républicaine regrette que cette démission de la Cour suprême consacre l’absence de tout recours pour traiter du contentieux électoral en République de Guinée. Elle dénonce ce déni de justice et se réserve le droit de saisir les juridictions supranationales pour être rétablie dans ses droits.
L’opposition républicaine se propose de se retrouver dans les prochains jours, après que les partis politiques qui la composent aient procédé à des consultations auprès de leurs bases respectives, pour définir une position commune par rapport à la suite qu’elle entend donner à cet arrêt de la Cour suprême.
L’opposition républicaine appelle ses militants et sympathisants à demeurer à son écoute et à resté mobilisés pour la défense de leurs acquis démocratiques.
Conakry le 16 novembre 2013
L’opposition républicaine