Ils sont une centaine de travailleurs de l’ancienne SOTRAGUI à continuer à réclamer le paiement d’un certain nombre de droits à la patronne de la SOTRAGUI, Dr Makalé Traoré, présidente du conseil d’Administration de l’entreprise.
Parmi ces droits, il y aurait des arriérés de salaires, ce n’est un secret pour personne que la SOGUITRANS traversait une passe financière extrêmement difficile avant sa liquidation, ce qui ne lui permettait pas de faire face au paiement des salaires des travailleurs. On parle aussi de congés non
payés, mais aussi et surtout de quelques mesures d’accompagnement pour ceux des travailleurs qui ne venaient pas être retenus dans la nouvelle société de transport, à l’issue d’un test.
Selon l’ancien secrétaire général de la section syndicale de la SOGUITRANS, M. Bangoura, que nous avons joint, cela fait près de deux ans que ces anciens travailleurs attendent le paiement de ces droits, en vain. Entre temps, toujours selon M. Bangoura, quelques travailleurs sont décédés laissant des veuves et des enfants, d’autres sont malades, d’autres encore, ils seraient les plus nombreux continueraient de traîner la savate, ne sachant jamais de quoi sera fait demain.
Pourtant, à en croire M. Bangoura, Madame Makalé leur avait promis que le paiement des différents droits énumérés ne souffrirait aucun obstacle. Mais rien n’aurait été fait encore dans ce sens jusqu’à ce jour.
Liquidée en 2011 suite à un décret du président de la république, pour être remplacée par une nouvelle société de transport dénommée la SOTRAGUI, la SOGUITRANS, a depuis vu ses bus détachés et vendus, bref ses actifs vendus.
Un plan social pour accompagner les anciens travailleurs a été ficelé et laissé aux soins des dirigeants de la nouvelle société. Celle-ci selon Dr Makalé Traoré que nous avons jointe, s’est acquittée de sa part de travail, tous les dossiers ont été charpentés, c’est au niveau du ministère de l’économie et des finances que les choses traînent. Et de Dr Makalé de regretter cet état de fait.
Affaire à suivre !
Aboubacar Diallo.