Organisé par le Centre Internationale d’Echange et de Promotion des Exportations, (CIEPEX), le grand bazar de Conakry 2013 qui a démarré le 21 décembre dernier connaît plus ou moins d’affluence par rapport aux années précédentes. Pour en savoir plus, nous avons rencontré certains exposants et clients au grand bazar. Lisez….
M. Akanbi, de Akanbi Création, vendeur d’articles artistiques venu du Burkina Fasso, affirme qu’il n’y a pas grand-chose pour l’instant, mais ne perd qu’en même pas l’espoir. ‘’On espère que ça va aller dans les prochains jours. Nos produits sont de qualité, mais les gens n’ont pas d’argent. Ce n’est pas facile pour nous qui venons de loin de pouvoir amortir les coûts, mais ça ira peut être’’, précise t-il.
‘’Nous vendons des produits de teinture et de broderie à base de coton. Nous nous intéressons au coton parce qu’il s’adapte trop au temps. S’il fait chaud, tu ne sens pas la chaleur et quand il fait frais aussi tu ne sentiras pas beaucoup de fraîcheur si vraiment c’est un bon coton. C’est pourquoi, nous nous intéressons au coton et partout où nous passons c’est du bien’’, poursuit-il.
C’est à cause de cela que M. Akanbi est venu en Guinée pour tenter sa chance afin de voir s’il peut revenir pour les événements à venir. Quant à la faiblesse de la vente, le burkinabé pense que cela est dû au manque d’argent, à la faiblesse du revenu des guinéens et non à la cherté des produits exposés. ‘’Les produits ne sont pas chers, mais la vie est chère partout maintenant. Nous avons des chemises à 100. 000 GNF, l’équivalent de 7.000 FCFA, donc, ce n’est pas cher. Mais si tu n’as pas d’argent, même si le produit coûte mille franc, tu diras que c’est encore cher’’, précise ce commerçant.
Sur le plan organisationnel que M. Akanbi ne trouve pas de confort, il recommande aux organisateurs de tout mettre en œuvre pour tenir les promesses. ‘’Côté organisation, ce n’est pas bon vraiment. On nous a dit que l’ouverture c’est le 19 décembre, mais c’est le 21 que cela s’est passé et sans cérémonie officielle. Ça c’est vraiment mal vue pour quelqu’un qui vient de loin comme au Burkina Fasso’’, soutient-il.
Côté sécurité, il ajoute que les corps habillés sont visibles un peu partout mais, ne font pas leur travail. ‘’J’ai visité beaucoup de pays, mais c’est la première fois de voir que la sécurité des étrangers et leurs biens n’intéresse pas trop les services de sécurité. Il est toujours important de prêter attention aux étrangers et à leurs biens, c’est qui va nous motivé de revenir prochainement. Nous nous faisons 4 jours de route avant d’arriver à Conakry, mais ce sont des choses qui pourront nous motivé pour les expositions futures’’, a laissé entendre le commerçant après avoir dit que les guinéens sont accueillant.
Quant à Mme Camara Tiguidanké Sow, venue acheter des articles, elle affirme que les prix des produits ne sont pas aussi chers que les gens le pense. Pour elle, les prix sont abordables, mais, elle déplore la faible affluence des visiteurs au grand bazar de Conakry.
Mamadou Oury Bah