« Aucun criminel mis aux violons ne sera désormais retrouvé dehors pour déranger la tranquillité des paisibles citoyens ». C’est l’engament pris ce vendredi par le ministre de la sécurité et de la protection civile. C’était à l’occasion de la cérémonie de prise contact du nouvel inspecteur général, Mohamed Gharré, avec les agents des unités d’intervention de la police guinéenne.
Madifing Dianè n’est pas passé par quatre chemins pour faire cette annonce : « soyez assurez qu’aucun criminel mis aux violons ne se retrouvera désormais dehors pour déranger la tranquillité des citoyens ». Il reconnait que la criminalité est montée d’un cran dans le pays et affirme qu’il n’indiquera point ses services comme étant les responsables de cette situation. « Ils ne sauront jamais vaincre la criminalité au point zéro. C’est un fait de société », se défend le ministre qui soutient que c’est un devoir civique pour tout citoyen de dénoncer le criminel où qu’il se trouve.
Le ministre de la sécurité et de la protection civile galvanise sa troupe. Il demande une coopération de la population avec les agents de la sécurité pour dénoncer les bandits qui sévissent dans les quartiers. « Vous ne serez jamais de magiciens à la recherche des criminels. Ceux qui parlent, ceux qui critiquent ont autant de responsabilités que nous dans cette lutte contre la criminalité. La presse à un rôle, c’est d’encourager la population guinéenne à coopérer avec les services de sécurité. Quand à la population, c’est en son sein que niche ces bandits. Il est évident que ces criminels que nous recherchons sont en ce moment entrain de prendre le petit déjeuner avec des citoyens ; avec des amis qui ont autant de responsabilité que nous dans la lutte contre la criminalité ».
Par ailleurs, il faut noter que la direction de la police guinéenne promet une récompense de cinq millions de fg à toute personne qui donnerait des informations sur les auteurs de Mohamed Ghussein et du commissaire Pascal Bangoura. Elle interdit aussi l’usage des pétards ou feu d’artifices de 17 heures à 6 heures du matin en cette période de fin d’année sauf sur autorisation des maires des communes.
Bah Sékou