C’est une étude portant sur l’implication des femmes dans la
résolution de conflits. 91 pour cent de l’échantillon sondé militent
pour la participation du sexe faible dans le processus de paix. Les
constats ont révélés que les femmes ne sont pas indifférentes aux
situations de violences. Même si, selon cette recherche, elles sont
les principales victimes. Plus de 34 pour cent.
L’éminent enseignant-chercheur Dr Bano fait partie de l’équipe de
recherche dont les conclusions prouvent que les zones minières sont
aussi des zones poudrières. La cartographie des conflits atteste que
la Guinée Forestière est région la plus sensible. Mamou, Kindia et
Conakry rejoint les régions à haut risque.
Au delà de cette recherche dont les éditions l’harmattan sont prêtes à
publier, un système d’alerte a été mis sur pied pour pouvoir prendre
des mesures préventives afin d’éviter les violences.
Saluée par le ministre Gassama Diaby, cette étude menée à Siguiri et
Guéckedou, est une initiative du Centre FECEPA qui place la femme au
centre de ces préoccupations. La présidente de cette ONG affirme
qu’ils se sont inspirés de la chartre de Kourakanfouga qui d’après
elle, encourageait la participation de la femme dans processus de
dialogue.
BAH Souleymane