A la prison centrale de Conakry et environs, un calme précaire est revenu en début de soirée. Les tirs avaient cessé, la psychose aussi.
Bilan de la journée, des blessés, la maison d’arrêt, la principale du pays, entièrement détruite et plus de cent vingt (120) détenus, parmi eux Junior, avaient réussi à s’évader, mais sans pouvoir sortir de Kaloum.
Aux termes d’une folle journée de course-poursuite, d’échanges de tirs nourris, le grappin a été mis sur tous les évadés. Ils ont été ensuite retournés dans leurs cellules.
En fin d’après-midi, les autorités du pays et la hiérarchie militaire, avaient levé l’option de transférer tous les détenus à un autre endroit, avant de se raviser.
Finalement, ils vont y rester pour l’instant, avant que d’autres dispositions, soient prises.
Nous y reviendrons !
Bouba