En marge de la cérémonie d’ouverture de deux jours de séminaire gouvernemental en cours à Conakry, ce vendredi 1er avril 2016, le ministre de la Sécurité, Kabelé Camara, a exprimé une intention de pallier à la double question de l’insécurité galopante à Conakry et la menace terroriste qui plane sur tous les plays du monde en ce moment.
Et pour ce faire, le ministre a insisté sur la nécessité, selon lui, de de renforcer les services de renseignement policière du pays. Puisque, selon lui, l’efficacité d’une police dépend aussi et surtout de celle de son service de renseignement.
La Guinée, au cours de la première République sous le régime de Sékou Touré, était réputé être un Etat policier. Les services de renseignement étaient pris en compte comme priorité, par les autorités du pays. A en croire certains observateurs et même des hommes politiques, comme le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, le service de renseignement de l’Etat guinéen en ce moment, est beaucoup plus tourné vers l’espionnage des opposants aux régimes, que résolu à veiller sur tout ce qui pourrait porter à l’atteinte de la quiétude et la paix.
Si le ministre Kabelè réussit à convaincre le premier ministre, de la nécessité d’ouvrir ce chantier de renouveau des services de renseignement, et que cela finisse par figurer dans le programme de gouvernement qui sortira de ces assises, la police guinéenne pourrait donc se frotter les mains et espérer maximiser son efficacité.
Thierno Amadou Camara
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