Le Président de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), Dimitris Christopoulos, boucle une mission de trois jours à Conakry. A cette occasion, les Présidents de la FIDH, de l’OGDH et de l’AVIPA, ont coanimé ce jeudi une conférence de presse à Dixinn.
Au cours de cette mission portant essentiellement sur le massacre du 28 septembre 2009, les membres de la FIDH ont eu des echanges avec des députés, le Ministre de l’Unité Nationale, son homologue de la Jusitice, le Premier Ministre, et des Ambassadeurs acrédités en Guinée.
Parmi les sujets dont il a été question dans les échanges, il y a l’ouverture d’un procès devant apporter toute la lumière sur les événements du 28 septembre 2009. « Pour nous le procès doit commencer. On a réçu l’assurance du Ministre de la Justice que le procès va se tenir en 2017 », a déclaré Dimitris Christopoulos. Asmaou Diallo, présidente de l’Association des Victimes, Parents et Amis du 28 septembre (AVIPA), a annoncé la mort jeudi matin, d’une victime dudit massacre. Elle plaidera ensuite pour l’accélaration de la procédure devant aboutir à l’ouverture d’un procès.
« Les services du Ministère de la Justice est en train de reflechir par rapport à un local devant abriter ce procès », a déclaré Florent GEEL, Directeur Afrique de la FIDH, qui mentionnera également qu’il est néccessaire que l’instruction finisse cette année.
Parmi les personnalités qui restent à auditionner dans le cadre de cette affaire, il y a le Général Sékouba Konaté et Toumba Diakité. « Depuis six mois, la justice guinéenne cherche à entendre Sékouba Konaté », fut Florent GEEL.
Concernant Toumba Diakité, rien ne fait esperer son audition puisqu’il reste toujours dans sa cachette. Mais, « il a tout le loisir de venir s’expliquer, donner sa version des faits », ajoute Florent GEEL.
Cette mission s’est aussi intérrée à la question de la réconciliation nationale en Guinée. « Nous avons beaucoup parlé avec votre Ministre de l’Unité Nationale sur les possibilités techniques d’un modèle approprié de réconcilation nationale », a mentionné le patron de la FIDH. Un mémorendum a été d’ailleurs remis aux autorités guinéennes sur la question de la réconcilation nationale.
Parmi les actes les plus forts de cette mission, selon le président de l’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme (OGDH) a été une cérémonie de recueillement au satde du 28 septembre.
M’Bonet