Des membres de l’ONG Aide et Action Afrique étaient face à des journalistes de médias locaux, ce jeudi 19 octobre 2017 à Conakry.
Au centre de cette conférence de presse, le thème « Enjeux et Défis du financement de l’éducation ».
Dans son intervention, le Directeur pays de l’ONG Aide et Action Guinée, a plaidé au nom de ses collègues, pour l’implication de partenaires privés dans le financement global du secteur de l’éducation qui, comme l’a admis finalement le Chef de l’Etat, fait partie des secteurs malades.
Selon Mouctar Diallo, malgré certains efforts fournis par les pouvoirs publics, la contribution de ceux-ci dans le financement de l’éducation, ne comble pas tous les vides.
«Le financement public ne permet pas de faire face aux défis de l’éducation. Ce constat révèle l’importance de la recherche d’autres sources de financement, notamment des sources privées. Pour donner la chance à tout enfant d’avoir accès à une éducation de qualité, le partenariat avec le privé devient un devoir et une obligation », a déclaré le directeur pays de l’ONG Aide et Action Guinée.
Selon des statistiques présentées par les conférenciers, en Guinée, 22% d’enfants n’ont pas accès à l’école. Ce chiffre passe à 40% en zone rurale. Chez les filles, poursuivent-ils, 30% sont concernées.
Pour rappel, c’est en 1981 que l’ONG Aide et Action a été créée en France.
Chaque année, d’après ses membres, l’ONG apporte environ 1million 850 milles€ pour, dit-on, soutenir des projets éducatifs.
Mamadou Sagnane