Depuis des jours, un groupe d’enseignants menace de déclencher une grève à partir lundi 13 novembre 2017. C’est un appel à protester signé par un groupe d’enseignants dont la crédibilité est mise en cause par une déclaration de leur syndicat. Une déclaration lue hier mardi à la télévision nationale.
Réagissant à cette menace de grève qui plane sur le système éducatif, le ministre de tutelle ne semble pas s’en préoccuper. Ibrahima Kalil Konaté déplore la démarche qu’il qualifie de non-professionnelle des dissidents. Par contre,l’ancien DCE de Matoto se réjouit de la sortie du syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG). Ce syndicat qui, dans sa déclaration, s’est désolidarisé de cette grève en perspective.
Concernant les points sur la plateforme revendicative de ce groupe de dissidents, le patron du département chargé de l’éducation nationale, les botte en touche pas sans arguments.
«J’ai été informé par mes services techniques, de leur plateforme revendicative. Pour le premier point concernant la levée de la suspension qui frappe les responsables syndicaux, j’ai pris un acte pour l’annuler et nommer leurs suppléants respectifs afin d’assurer l’intérim. Pour le payement intégral du point d’indice 1030, le gouvernement, le syndicat et le patronnât ont signé un accord dont l’application devrait commencer progressivement à partir de février. Ce qui est du troisième point, avec tout le respect que j’ai pour mes amis avec lesquels j’ai fait la prison en 2007, ce n’est pas professionnel car le syndicat demande l’augmentation en termes de pourcentage mais pas en terme de montant», s’est défendu le ministre de l’Education nationale chez nos confrères de Djigui fm.
Les cadres à l’initiative de la grève à venir ont du pain sur la planche pour mobiliser le maximum de leurs collègues.
M L Cissé