A l’occasion d’une conférence de presse animée ce jeudi 23 novembre 2017, les membres de la Convergence des Jeunes Leaders Pour la Paix et la Démocratie (COLEJEPAID) ont dénoncé le traitement qui est en train d’être infligé à la presse guinéenne.
Cette conférence, qui a eu lieu au siège de la COJELPAID dans la commune de Ratoma, a connu la présence de plusieurs acteurs de la Société Civile.
Dans sa communication, le coordinateur de la COJELPAID, Abdoul Sacko, a fustigé l’attitude de la Haute Autorité de la Communication (HAC).
«Au regard de la Législation en vigueur, la question de délit de presse ne concerne pas que les journalistes. Cependant, nous constatons dans notre pays que pour des propos graves sont tenus par certains cadres ou la classe politique sans être inquiétés, les journalistes commencent à être malmenés dans leur profession. La HAC qui est censée être une institution préventive, se résume à son rôle coercitif parfois de façon disproportionnée. Elle ne joue pas son rôle d’institution de tutelle qui accompagne, qui protège et régule les médias pour améliorer la qualité de leur travail…», a déclaré le premier responsable de la COJELPAID.
Face aux multiples tentatives de musellement de la presse ces derniers temps, la COJELPAID, par la voix de Dorah Aboubacar Koïta, a formulé des recommandations destinées à plusieurs acteurs de la Société guinéenne.
« – Au Président de la République, de faire de la liberté de presse un acquis pour sa gouvernance et non une menace de quelle que nature que ce soit ;
– Au Cours et Tribunaux, d’observer la législation qui régit la presse en toute indépendance ;
– A l’Etat dans son ensemble, de considérer les médias comme un partenaire ;
– A la HAC, de sortir de son complexe et se considérer comme une institution de tutelle des médias, ayant pour rôle de les accompagner,… ;
– A la Société Civile et plus particulièrement aux associations de presse, de veiller au renforcement de capacités des journalistes par la formation et la vulgarisation des textes de lois qui régissent leur profession ;… », a dit Aboubacar Koïta.
Ces acteurs de la société civile ont tous exprimé leur solidarité et leur soutien à la presse guinéenne.
Mamadou Sagnane
Cette conférence, qui a eu lieu au siège de la COJELPAID dans la commune de Ratoma, a connu la présence de plusieurs acteurs de la Société Civile.
Dans sa communication, le coordinateur de la COJELPAID, Abdoul Sacko, a fustigé l’attitude de la Haute Autorité de la Communication (HAC).
«Au regard de la Législation en vigueur, la question de délit de presse ne concerne pas que les journalistes. Cependant, nous constatons dans notre pays que pour des propos graves sont tenus par certains cadres ou la classe politique sans être inquiétés, les journalistes commencent à être malmenés dans leur profession. La HAC qui est censée être une institution préventive, se résume à son rôle coercitif parfois de façon disproportionnée. Elle ne joue pas son rôle d’institution de tutelle qui accompagne, qui protège et régule les médias pour améliorer la qualité de leur travail…», a déclaré le premier responsable de la COJELPAID.
Face aux multiples tentatives de musellement de la presse ces derniers temps, la COJELPAID, par la voix de Dorah Aboubacar Koïta, a formulé des recommandations destinées à plusieurs acteurs de la Société guinéenne.
« – Au Président de la République, de faire de la liberté de presse un acquis pour sa gouvernance et non une menace de quelle que nature que ce soit ;
– Au Cours et Tribunaux, d’observer la législation qui régit la presse en toute indépendance ;
– A l’Etat dans son ensemble, de considérer les médias comme un partenaire ;
– A la HAC, de sortir de son complexe et se considérer comme une institution de tutelle des médias, ayant pour rôle de les accompagner,… ;
– A la Société Civile et plus particulièrement aux associations de presse, de veiller au renforcement de capacités des journalistes par la formation et la vulgarisation des textes de lois qui régissent leur profession ;… », a dit Aboubacar Koïta.
Ces acteurs de la société civile ont tous exprimé leur solidarité et leur soutien à la presse guinéenne.
Mamadou Sagnane