L’honorable Saikou Yaya Barry, membre du bureau politique de l’Union des Forces Républicaines (Ufr), était notre invité ce dimanche 19 novembre 2017. Face à un parterre de journalistes de médias différents dans la salle de rédaction de Mosaiqueguinee.com, ce haut responsable du parti de Sydia Touré, a échangé avec eux sur plusieurs sujets d’actualités.
Concernant la nomination de Baidy Aribot au poste de deuxième vice-gouverneur de la Banque Centrale de Guinée (Bcrg), Saikou Yaya déclare : Il est clair que le Président avait rencontré certainement Baidy avant, mais le jour de sa nomination, ce fut une surprise même pour lui, selon ce qu’il nous a fait savoir. Mais si cela ne l’a pas emmené à dire qu’il n’accepte pas le poste, il est libre. A notre niveau, en tant que parti politique, on s’est dit tant qu’il est en harmonie avec nous, ça ne nous pose aucun problème.
Cette nomination emmenne le député uninominal de Kaloum à démissionner de l’Assemblée nationale. Son remplacement reste encore un casse-tête pour le parti. «ça pose beaucoup de beaucoup de problème, à partir du moment où son suppléant avait quitté le parti. Comme l’a dit le président, il n’est pas question qu’un militant d’un autre parti occupe le poste du député de l’Ufr. Nous utiliserons les voies et moyens que nous avons pour trouver la solution».
L’Ufr serait même prête à accepter que ce poste soit vacant pour le reste de la législature au lieu de voir son militant déserteur l’occuper et ne pas obéir aux consignes de vote du président du groupe des Républicains. L’honorable Saikou Barry rappelle que le RPG AEC aussi a un problème similaire. Le groupe parlementaire du RPG AEC, a perdu le suppléant du député de Guéckédou après le décès du titulaire du poste. Le vide y est toujours, la circonscription Guéckédou n’est pas représentée à l’assemblée nationale et ça fait un député de moins pour la majorité parlementaire.
Parlant de la grève des enseignants, notre invité conseille au gouvernement de favoriser le dialogue. «Quant on est gérant d’un Etat, on doit éviter des bras de fer. Ils (les dirigeants Ndlr) doivent trouver les voies et moyens avec ceux qui s’élèvent pour réclamer des droits», dit-il.
A suivre…
Thierno Amadou M’Bonet Camara