L’honorable Mohamed Aly Doumbouya, Député uninominal de Matoto et Secrétaire national chargé du processus électoral de l’UFR, a accordé un entretien à notre rédaction pour parler des ambitions de la formation politique de Sidya Touré, à quelques semaines des communales 2018.
«Nous avons 171 listes déposés dans les communes rurales et urbaines, sur les 342 communes. Cela fait plus de 50%, c’est donc une bonne chose. Nous sommes en alliance avec l’UPG, une formation politique qui est de notre groupe parlementaire, le PUP, le PGRP, le BL et le GDE», entamme-t-il.
Mais pourquoi l’UFR, un parti qui a une assise nationale, en tout cas selon ce ses responsables ne cessent d’affirmer, ne va pas à la conquête de la totalités des communes du pays ?
«Le nombre de dossiers demandés à cette élection était extraordinaire, même aux élections présidentielles ou législatives, cela n’a pas été le cas. Quand on demande une photo d’identité dans une commune rurale. Par exemple à Sangaréah, qui est à 155 kilomètres de Pita, où il n’y a même pas quelqu’un qui a un téléphone luxe à plus forte raisons un studio photographique… Ils ont demandé aussi deux sortes de casier judiciaire. A chaque fois qu’il y a un cas pareil, les gens sont obligés de se déplacer. Ils n’ont pas facilité la tâche, c’est pourquoi nous n’avons pas pu faire le dépôt dans toutes les communes », explique l’honorable Mohamed Aly Doumbouya.
Profitant de cet entretien, notre interlocuteur a tenu à appeler les Guinéens à la « mobilisation totale » pour ces élections. Force est de savoir que c’est l’UFR qui peut faire quelque chose pour ce pays aujourd’hui, nous pensons que nous avons cette capacité de sortir les Guinéens de cette pauvreté, conclu-t-il.
Haoulatou Sow