L’entente entre Aboubacar Soumah et les leaders religieux, qui avait permis la suspension en décembre dernier de la grève des enseignants, semble volée en éclats.
Réagissant à une information selon laquelle le grand Imam de Conakry, El hadj Mamadou Saliou Camara ne parlera plus de ce sujet jusqu’à sa fin, Aboubacar Soumah, contacté par notre rédaction ce vendredi 12 janvier 2018, dit n’avoir pas échangé encore avec le religieux sur ce sujet.
« Je ne me suis pas encore entretenu avec le grand imam et il ne m’a pas fait savoir ces propos. Donc, je ne peux pas réagir à ça. Quand je le rencontrerai, je réagirais conformément à ce qu’il prendra comme décision. », nous a confié le controversé syndicaliste.
Aboubacar Soumah n’entend pas faire tarir ses menaces. Il persiste et signe que si leurs revendications ne sont pas satisfaites jusqu’à l’épuisement du moratoire, il n’hésitera pas de déclencher la grève qui n’est que jusque-là suspendue.
« Nous, nous allons respecter notre engagement. Nous leur avons donné un moratoire, c’est le 31 janvier. A cette date-là, si les revendications que nous avons faites ne sont pas satisfaites, nous allons déclencher la grève en février », réitère Aboubacar Soumah.
Il faut noter que l’homme qui a été exclu par ses détracteurs des rangs du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) ne compte pas se plier à cette décision qu’il qualifie de nul et de nul effet. Car selon lui, ce n’est qu’une façon d’amuser la galerie.
Nous y reviendrons.
Abdourahamane Diallo