Apparemment, l’ambassade de France en Guinée semble avoir rétréci la délivrance des visas aux artistes guinéens. Pour trouver une solution à cette situation embarrassante, une réunion s’est tenue ce lundi, 29 janvier 2018 au musée national.
Au terme de cette rencontre, Sayon Bamba, artiste, a plaidé que l’ambassade de France délivre des visas aux artistes qui ont des dossiers qui sur lesquels ne pèse aucun doute.
« Nous ne demandons pas de donner le visa à tous les artistes, mais aux artistes qui ont des dossiers qui le méritent. Ce n’est pas une révolution, mais nous les artistes nous sommes fatigués de partir pleurer devant le Président de la République. La seule façon de nous aider, c’est de nous permettre la libre circulation. C’est pourquoi la situation des artistes d’aujourd’hui est plus précaire que celle de ceux d’avant, tout simplement parce qu’on est bloqué par des ambassades. Au niveau de l’ambassade de France avant, il y avait une évolution, mais la nouvelle équipe qui est là, c’est une équipe qui n’est pas humaine », s’est plaint la directrice de l’agence guinéenne des spectacles.
Le refus de donner le visa n’est pas le seul problème qui affecte les artistes guinéens, ils sont aussi confrontés à la fourniture des papiers qu’ils n’ont pas.
« Quand on demande à un artiste des papiers comme des relevés bancaires des trois premiers mois et que cet artiste ne se nourri que le jour au jour. Une attestation d’un centre culturel, est-ce que si un artiste de la France vient en Guinée ici, est-ce que tous ces papiers lui sont demandés. Comment on peut donner un visa à un commerçant avec de faux papiers et refuser de donner le visa à un artiste qui n’a rien a voir avec cela », a déploré la directrice de l’agence guinéenne des spectacles.
Ces acteurs culturels, pour remédier à ce problème dont ils souffrent actuellement, promettent d’écrire des lettres autres diplomates accrédités en Guinée.
Aissata Barry