Le vendredi dernier, alors que des syndicalistes s’étaient réunis à la grande mosquée de Conakry pour prendre part au congrès du SLECG, la police a fait une descente et plusieurs d’entre eux ont été interpellés et conduits à la DPJ. Accusé d’avoir ordonné l’interpellation de ces syndicalistes, le directeur central adjoint de la DPJ, crie eu mensonge.
Abdoul Malick Koné dément ces allégations, mais reconnaît avoir tout de même demandé à ce qu’on les auditionne, comme les règles le voudraient.
« Au moment où les syndicalistes ont été conduits, ça a coïncidé à une de mes sorties pour une réunion de travail. Je suis allé là-bas avec une équipe, et le PV de réunion en fait foi. Après ma réunion, je suis revenu à la police judiciaire. Je les ai rencontrés. On venait de les libérer. Le procureur était là, le ministre Tibou Kamara également. C’est vraiment décevant d’entendre ces accusations contre ma personne », regrette-t-il.
Ces journalistes, menace-t-il, n’ont qu’à démentir ces accusations, parce que si moi je démens, je les poursuivrai.
Abdourahamane Diallo