Une initiative du gouvernement par l’entremise du ministère de la sécurité qui avait pour finalité la régulation de la circulation routière, la réduction de la fréquence et la gravité des accidents, la fluidité de la circulation et le respect des lois et règlement de la circulation, a focalisé toutes les attentions à son lancement en septembre dernier.
Lancé pour une durée de trois mois, mobilisant des agents de la police routière et ceux du CMIS, ce plan d’urgence n’aura connu qu’un mois et demi de réussite dans son exécution.
Les agents ayant constaté le non payement de leurs primes journalières de 16.500fg, au compte de plan d’urgence, avaient fini par se démobiliser, selon les informations recueillies auprès des concernés, qui se sont confiés à nous sous anonymat. Ce qui eut pour conséquence, le retour de l’anarchie dans la circulation à Conakry.
Alors pourquoi ce plan d’urgence a connu un relâchement un mois et demi seulement après son lancement ?
Qui aurait bloqué le reste de l’argent que les agents devaient avoir par jour durant les mois d’exécution du plan ?
Depuis, les médias interpellent les autorités du ministère de la sécurité pour apporter des explications à cette situation, mais ce fut toujours le silence radio total jusqu’à la fin officielle de ce plan d’urgence de la sécurité routière.
Pendant ce temps, rien n’est perceptible du côté de ce ministère en termes de bilan du plan d’urgence de la sécurité routière. Et chacun peut revenir à ces anciennes habitudes dans la circulation à Conakry.
A Suivre….
Mamadou Oury DIALLO mosaiqueguinee.com