Le 04 février prochain, plus de 12 ans après les dernières communales, les Guinéens se rendront enfin aux urnes pour élire leurs dirigeants à la base. À terme, sur toute l’étendue du territoire national, ce sont 342 communes urbaines et rurales avec leurs quartiers ou districts intégrés qui verront leur gouvernance locale légitimée. Huit gouvernorats viendront à la fin, conformément à la constitution, par le truchement du suffrage indirect, se greffer pour boucler ce processus.
Depuis le »Discours Programme du 22 décembre 1985 », la décentralisation, malgré ses nombreux ratés et ses énormes insuffisances, s’est révélée, dans la vie nationale, comme le prometteur par excellence du développement local. Au regard des fortes aspirations partagées au sein de toute la société guinéenne, visant à atteindre un bien-être collectif et individuel, point n’est besoin de rappeler alors, la place cruciale qu’occupent ces consultations dans notre processus de construction démocratique et de développement. C’est une véritable école de la démocratie qui place au cœur de son action, le citoyen, non seulement en tant qu’électeur mais aussi et surtout éligible en vue de sa participation active à la détermination de la gouvernance de son quotidien.
L’Union des Forces du Changement (UFC) sera bel et bien présente, comme prévue à la demande de ses militants, au scrutin du 04 février, au rendez-vous des électeurs. Dans les communes urbaines de Kaloum, de Matam, de Dixinn, de Ratoma, de Fria et de Koundara et celles rurales de Tanènè, de Friaguigbé et de Tondon; des femmes et des hommes, militants et cadres compétents et intègres épris de justice et de responsabilité et déterminés à combattre pour le changement, seront à la rencontre des électrices et des électeurs pour leur parler de la Guinée et des Guinéens, de leur présent et leur avenir, de leur être et leur devenir.
C’est autour de la nécessité de promouvoir, une cohabitation pacifique qui transcende tous les clivages de toute nature entre les citoyens, de promouvoir une bonne gouvernance locale porteuse de bien-être citoyen et le renforcement de la décentralisation par, davantage, un appui du processus de transfert de compétences et de ressources de l’État aux organismes décentralisés, que se croisent les patriotiques propositions des différentes listes UFC dans toutes les circonscriptions briguées.
Pendant sept ans, les Guinéennes et Guinéens auront observé le parti du changement à l’œuvre, mis à l’épreuve ses dirigeants, ses idéaux et son génie et sa capacité, envers et contre tous, à prendre fait et cause pour la mère patrie, à proposer des réponses adaptées aux nombreux défis de la société guinéenne. Voilà qui est un gage de vote et de vote utile. Pour l’UFC, le changement primordial, dans notre démocratie, est celui de l’électeur dans l’accomplissement de son devoir civique, en faisant le choix d’un bon vote, d’un vote sur la base d’un projet et d’un programme en faveur de notre grand pays. C’est en cela qu’il pourra résulter, des scrutins, des bons élus au service des électeurs.
La Commune au service du Citoyen, le Citoyen au cœur de la Commune, c’est le fondement de la gouvernance locale que propose l’Union des Forces du Changement (UFC). Et c’est par là que commence le vrai changement, le changement national pour redonner la Guinée aux guinéens. VOTRE AVENIR EN MAIN
Bangaly KEITA
Directeur de la communication l’UFC.