Alors que la nouvelle version du SLECG travaille d’arrachepied pour la tenue de son congrès électif ce vendredi, 26 janvier 2018. Voilà que le secrétaire général de l’USTG vient mettre le pied dans le plat.
Interrogé ce jeudi par la rédaction de Mosaiqueguinee.com sur l’organisation du congrès du SLECG prévu pour ce vendredi, 26 janvier 2018, le Secrétaire général de l’USTG n’est pas allé du dos de la cuillère pour s’en prendre à la légalité et la légitimité d’Aboubacar Soumah.
« Mais quel congrès ? Il n’a aucun droit d’organiser un congrès, il n’est même plus syndicaliste. Il est en train d’utiliser illégalement les logos, les signatures du SLECG, alors qu’il n’en a pas le droit, il n’est plus du SLECG, on l’a exclu, il n’est plus syndicaliste ni en haut ni en bas. Donc quel congrès? au nom de qui et pour qui ? En tout cas, on a dit aux autorités que la balle est dans leur camp. Maintenant, on verra s’il va reculer ou pas ? On l’attend au tournant. Mais, c’est tellement sûr, il n’y aura pas de congrès demain. J’ai toujours défendu à mes risques et périls, j’ai fait huit fois fait la prison, on m’a botté, on a tout fait, néanmoins, je suis encore là, je continue à défendre mes frères et sœurs dans la légalité », a expliqué Louis M’bemba Soumah.
Prenant le contre-pied de la déclaration de son camarade, Aboubacar Soumah dit que Louis M’bemba Soumah est à la solde de l’Etat. Et il jure que rien ne va empêcher la tenue du congrès de ce vendredi.
« C’est parce qu’il est au service du pouvoir, c’est pourquoi, il a déclaré cela. Donc il se sert maintenant du pouvoir. Ils ont amené les agents à envoyer des convocations chez moi. La gendarmerie m’a envoyé une convocation tout de suite, mais j’ai dit à mon avocat d’aller chercher la convocation. Mais cela ne va pas nous empêcher de tenir le congrès. Et vous allez suivre demain, le congrès se tiendra inch allah demain à dix heures », a précisé Aboubacar Soumah.
A cette allure, le congrès de demain vendredi s’annonce alors très électrique au regard des déclarations faites çà et là par les différents protagonistes.
Affaire à suivre !
Alhassane Fofana