En prélude au congrès du bureau exécutif national, le SLECG, version Aboubacar Soumah a tenu une réunion restreinte avec les membres de la cellule de communication, à son siège ce lundi 22 janvier 2018.
Au cours de cette rencontre essentiellement consacrée au congrès, Aboubacar Soumah a invité les enseignants guinéens à resserrer les rangs afin de conquérir en toute légalité le SLECG.
« Le mandat du bureau exécutif national a expiré depuis plus d’un mois, donc il faudrait maintenant qu’on prenne nos dispositions pour renouveler ce bureau pour qu’on soit dans la légalité, bien que nous ayions aujourd’hui la légitimité. Mais, il faudrait qu’il y ait aussi la légalité, donc c’est seulement en renouvelant le bureau, en tenant le congrès que nous pouvons avoir cette légalité et c’est dans ce sens que nous nous sommes réunis pour partager les dispositions que nous pouvons prendre pour qu’ensemble nous puissions agir dans le sens de l’organisation de ce congrès », indique Aboubacar Soumah.
Mais évoquant la question de la grève qu’il entend déclencher en début février prochain à, Aboubacar Soumah entretient le flou qui laisse transparaître une abnégation.
« Pour la grève, on attend le congrès, c’est seulement après le congrès qu’on peut parler de la grève. En tout cas la grève aussi est inévitable. Et je suis déterminé à aller jusqu’au bout, parce que nous sommes en train de vivre dans la galère, dans la misère, nous sommes en train de tirer le diable par la queue, et tout le monde est conscient du fait que l’enseignant guinéen souffre. Et comme nous sommes conscients de notre souffrance, on ne peut pas éternellement continuer dans la souffrance. Donc, il faut que nous nous levions pour obtenir quelque chose afin d’améliorer nos conditions de vie », souligne-t-il.
Il faut tout de même noter que le congrès est prévu pour le 26 janvier prochain.
Nous y reviendrons !
Alhassane fofana depuis le slecg.