Extension du centre national d’hémodialyse de Donka : inauguration de deux nouveaux bâtiments

Le centre national d’hémodialyse, spécialisé dans le traitement des patients souffrant  d’une insuffisance rénale, bénéficie d’une extension. Le Chef de l’Eta a procédé ce jeudi 18 janvier 2018, à l’inauguration de deux bâtiments flambant neufs, a constaté sur place un reporter de Mosaiqueguinee.Com.  
Avec une capacité additionnelle de (15) quinze lits, ces deux bâtiments ont  été entièrement financés par le budget national de développement, à hauteur de 7 milliards 175 millions de francs guinéens. Les travaux ont été  exécutés en 18 mois.  
Ce centre, opérationnel depuis novembre 2002, ne disposait que de (5) cinq machines. En 2017, sa capacité est passée à (15) quinze machines.  Avec cette extension, le centre national d’hémodialyse passe à (30) trente machines de traitement du sang, des personnes souffrants d’insuffisance rénale.
Le Secrétaire général du ministère de la santé, Dr Younoussa Balo, qui a représenté le ministre à cette cérémonie d’inauguration, a souligné les avantages de la réalisation de ces infrastructures et demandé à ce que ces bijoux soient bien entretenus.       
« La réalisation de cette infrastructure permettra d’améliorer considérablement la qualité de prise en charge des malades et de normaliser la charge de travail du personnel. Un pas important a été franchi. Il convient d’assurer le fonctionnement continu du centre et la maintenance des équipements. Dans le combat quotidien visant à améliorer l’état de santé des populations guinéennes, vous pouvez encore une fois compter sur notre engagement de tous les instants», dit-il.
La directrice de l’hôpital national Donka, Hadja Fatou Siké Camara, s’est réjouie, elle-aussi, de cette extension.   
« Le centre national d’hémodialyse est une composante essentielle de notre dispositif hospitalier. Si aujourd’hui cette extension a été faite grâce à l’apport du budget national de développement, je ne peux être que réconfortée, puisque Dieu seul sait combien de fois nous nous battons ici pour planifier les malades», déclare-t-elle. 
Abdourahmane Diallo