Initiée par la fondation Thierno et Mariam (FITIMA), l’atelier de formation qui a réuni 80 personnes issues des structures différentes a pris fin ce jeudi, 25 janvier 2018 dans un réceptif hôtelier de la place.
Ayant pour objectif principal, lutter contre l’exclusion et la marginalisation des personnes en situation de handicap, cette formation a selon la présidente Hawa Dramé permis d’élaborer des recommandations qui permettront une fois leur application de protéger les droits et l’intégration de ces personnes victimes de handicap physique.
« Pendant ces deux jours de formation, nous avons avec l’appui de notre partenaire financier Open Society Initiative For West Africa (OSIWA) élaboré avec une participation générale des acteurs évoluant dans ce domaine, des recommandations qui tiennent compte de toutes les préoccupations des personnes handicapées », a indiqué la présidente de la fondation FITIMA dans son discours de clôture.
Au nombre de 80, les participants ont par la voix de leur porte-parole Ousmane Sylla formulé quelques recommandations dont: Faire valoir et respecter les droits des personnes en situation de handicap ; sensibiliser la population sur la nécessité de prendre en compte les droits des personnes handicapées ; mettre en valeur leurs capacités ; impliquer ces personnes handicapées dans les projets de développement local ; favoriser leur intégration effective dans la communauté; identifier les secteurs clés dans lesquels elles pourront mettre en pratique leurs connaissances; sensibiliser les parents à la scolarisation des personnes handicapées.
Les facteurs sociaux, tel que la stigmatisation, la discrimination, le cadre juridique sur le respect des personnes handicapées, les conventions relatives aux droits des personnes en situation de handicap et la présentation du contexte général des handicapés en Guinée, ont étés les différents thèmes abordés pendant ces deux 2 jours de formation.
Bouka Barry